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Loin du premier sens de la définition de la punition, ce terme a une toute autre explication. Ce procédé de conditionnement est complémentaire avec le renforcement positif (R+) et peut résoudre bon nombre de soucis que l’on croit être comportemental.
Le principe de base est de retirer quelque chose d’agréable pour le chien afin qu’il ne reproduise pas le comportement qu’il a pris l’habitude de répéter. Il est important de savoir que le conditionnement n’existe pas que chez le chien mais aussi avec d’autres espèces ainsi que sur l’humain. Car nous sommes aussi tous conditionnés, chaque jour, par nos semblables. Aussi, en réalité, le principe de conditionnement est très logique lorsqu’on comprend le sens.
Il y a un exemple très explicite avec la nourriture sur la table. C’est toujours très alléchant pour un chien, comme pour les enfants, de laisser une belle friandise à sa portée. Dans ce cas, le chien ne résiste jamais à la tentation d’aller manger ce qui traîne. La friandise est considérée comme quelque chose d’agréable. Comme déjà expliqué, si on ajoute quelque chose d’agréable, on renforce un comportement qui se reproduira à nouveau, c’est le renforcement positif (R+). Alors si on la retire de la table, les premières fois, le chien ira toujours voir s’il y en a une. À mesure qu’il comprend qu’il n’y a plus rien qui traîne, il arrête de s’intéresser à la table. On a alors une extinction de comportement.
La punition négative (P-) peut aussi se mettre en place sans même qu’on y fasse attention dans l’éducation canine. Un chien qui a appris à s’asseoir pour une récompense, si on arrête totalement de le récompenser, il n’aura plus de raison de le faire. On a le renforcement dans l’apprentissage et l’extinction lorsqu’on ne le récompense plus car si on enlève ce qui est agréable pour lui, le comportement de s’asseoir disparaîtra avec le temps. C’est pour ceci que la récompense à la friandise est l’une des plus importantes et que dans l’éducation canine, la récompense ne disparaît jamais totalement.
Un cas apparaît souvent dans les problèmes comportementaux. En fait, il n’y a pas vraiment de problème de comportement, c’est faux de se dire ça car chaque chose qu’un chien propose est généralement quelque chose d’appris ou de proposé. Ce cas est du chien qui saute sur les gens. C’est malheureusement normal car il a généralement appris à le faire, d’une façon ou d’une autre, en s’auto-récompensant. Renforcement positif (R+). Le travail principal, pour régler ce petit problème, est de travailler sur la punition négative (P-) dans le conditionnement. La chose agréable est de sauter sur la personne, et surtout d’avoir le contact, alors il faudra ruser pour retirer la possibilité de sauter sur la personne. La première chose à mettre en place est une distance pour éviter le contact. À la maison, on privilégie une pièce séparée d’une barrière car cela permet de sécuriser les invités. En extérieur, la personne devra ignorer le chien, se détourner et ne pas le regarder dans les yeux. Vu sous cet angle, l’humain devra parler le langage du chien pour se faire comprendre avec un comportement explicite et montrer qu’il n’est pas à l’aise. Mais, il est important de proposer à son chien de faire autre chose à la place comme une activité afin d’associer un nouveau comportement au croisement du stimulus. C’est ce qu’on appelle le contre-conditionnement.
Être aidé par un éducateur canin est important dans ces cas afin de mettre en place, efficacement, les exercices et aussi comprendre le langage du chien.
Dans l’éducation canine, il y a plusieurs méthodes pour conditionner un nouveau comportement ou le contre-conditionner. Que ce soit une simple capture de l’instant où le chien propose un exercice, d’un apprentissage par mimétisme ou bien par expérience, un renforcement ou une diminution du comportement se produit. Dans le vocabulaire de l’éducation canine, on parle de conditionnement. Dans l’éducation canine bienveillante, on travaille surtout avec le renforcement positif (dit R+) et – un terme un peu dur – la punition négative (dit P-). Ici, punition n’est pas une véritable punition et n’est surtout pas une méthode coercitive mais simplement un terme théorique. 🐾
Le renforcement positif dans l’éducation canine se passe comme ceci : on ajoute quelque chose d’agréable pour le chien afin que le comportement qu’il propose se produise plus souvent et plus facilement. C’est toujours plus simple avec un exemple. Le conditionnement a été, par le passé, testé sur des souris – et sur pleins d’autres animaux bien-sûr. Mettons une souris dans une boîte avec, à l’intérieur, un récipient et un bouton. Il est évident que la souris ne sait pas à quoi sert tout ça mais, à force de chercher comment s’échapper, elle appuie sur le bouton et de la nourriture tombe dans le récipient. La souris mange la nourriture car cela fait partie de ses besoins primaires et de son instinct de survie. À ce stade, la souris n’a pas encore associé le bouton à la nourriture. Elle cherche puis appuie à nouveau sur le bouton. La nourriture tombe. Elle cherche encore pourquoi mais, plus vite que la deuxième fois, elle appuie et est récompensée. Les fois suivantes, elle commence à comprendre que le bouton amène quelque chose d’agréable. Ce conditionnement fait en sorte que le comportement se répète encore et encore. 🧐
Les méthodes modernes de l’éducation canine utilisent le même procédé. Pour faire simple, apprenons ensemble le mot « assis » à notre chien en l’aidant un peu. Pour l’exemple, notre chien saura à l’avance ce qu’il peut recevoir : la friandise. Pour optimiser l’apprentissage, on lui apprendra directement le geste avec la main. Guidons ensemble notre chien pour qu’il s’assoit. À l’instant précis où il pose ses fesses au sol, je marque avec mon beau et joyeux « Oui ! » avant de le récompenser de ma bonne récompense. Si je réitère l’exercice plusieurs fois, il va associer le geste et la demande à une récompense. On a là un renforcement positif car j’ajoute quelque chose d’agréable pour que mon chien reproduise le comportement demandé. Le bouton pour recevoir la friandise est le moment précis ou le chien pose ses fesses au sol. 🍬
Et si j’arrête de lui donner des récompenses ?
Si j’arrête définitivement de lui donner la friandise, je lui enlève quelque chose d’agréable, on entre dans la théorie de la punition négative. Le fait de ne plus du tout lui donner amène à la réduction du comportement et à l’extinction. Mon chien ne s’asseyera plus à ma demande, ou du moins, il n’aura plus de motivation. C’est pour cela que la récompense ne disparaîtra jamais complètement. On pourra diminuer la fréquence mais si j’arrête totalement, mon chien n’aura plus d’intérêt à répondre à ma demande.
Mon chien va sur tout le monde ! Mais je n’ai jamais voulu ça !
Le chien n’est pas bête. Il est même très intelligent. Il s’auto-satisfait sans avoir forcément besoin de son humain. Cela peut amener à des comportements qui ne conviennent pas à son propriétaire. On lui apprend, au fil de son éducation canine, des choses à faire et à ne pas faire. Le chien, lui, renforce de nouveaux comportements qui peuvent être indésirables. Par exemple, si lorsqu’il est chiot je contrôle toutes les rencontres avec les personnes inconnues, je peux lui apprendre à se conduire normalement avec elles. Un exemple tout simple avec les chiens des rues dans certains pays d’Europe. Ceux-ci ne s’approchent généralement pas des gens. En fait, les personnes les ignorent (ou les chassent) et, le fait d’ignorer n’amène pas quelque chose d’agréable. Dans ces cas, aucun comportement indésirable se produit comme le fait d’aller au contact pour se faire caresser.
Mais je n’ai pas un chien des rues !
Le principe est le même mais c’est moi qui mets les règles. Les personnes se doivent d’ignorer, de ne pas s’approcher ni de regarder mon chien dans les yeux car, d’une part, ce n’est pas poli et, d’autre part, je veux apprendre à mon chien de se conduire normalement. Si je ne fais pas ça et que je le laisse aller vers la personne qui lui donne de l’attention, il se produit un auto-renforcement positif d’un comportement qui deviendra, par la suite, indésirable. Voici ce qu’il se passe dans ce renforcement positif : la personne donne de l’attention, attire mon chien, mon chien va vers cette personne et est récompensée non pas par une friandise mais par les caresses et l’attention de la personne. En répétant ceci avec pleins de personnes, mon chien renforce ce comportement indésirable et apprend à aller vers tout le monde pour se faire récompenser. Il n’aura pas appris à s’auto-contrôler en présence d’humains. 🐶
Et si je veux quand-même que certaines personnes le caressent ?
Alors il va falloir faire une demande à son chien ou simplement attendre qu’il s’assoit de lui-même avant de venir le toucher. Mais pas tous les chiens aiment se faire toucher et on ne forcera jamais un chien à se faire caresser. Le meilleur moyen pour savoir si un chien aime se faire caresser est le test de consentement. Dans notre cas, pour la personne qui souhaite le caresser, mettre en place un exercice de soins coopératifs en travaillant le toucher respectueux de l’inconnu en échange de quelques friandises pourrait être une alternative adéquate. On travaillera donc un renforcement positif constructif à la place de sur-stimuler un chien qui n’a pas forcément envie de se faire toucher.
En conclusion !
Le renforcement est l’une des grandes bases actuelles dans l’éducation canine moderne. On travaillera avec clarté afin que le chien comprenne bien ce qu’on lui demande. On ignore généralement les mauvais comportements en retirant quelque chose d’agréable (P-) et on récompense les comportements que l’on souhaite en ajoutant quelque chose d’agréable.